Udre-Olik

mercredi 30 novembre 2016

Rencontres artistiques et professionnelles Bretagne en Scènes

Nous vous donnons rendez-vous  le 1er février 2017 à 10h30 Espace Glenmor à Carhaix.
Nous présenterons SOMNAMBULE dans le cadre des Rencontres artistiques et professionnelles Bretagne en Scènes !



jeudi 29 septembre 2016

SOMNAMBULE sur la radio Canal B, Rennes

Phil Languille et Fil (éric Philippon) était sur CANAL B ce midi.
Vous pouvez ré-écouter l'émission sur ce lien
http://www.canalb.fr/cannibales/7163

Bonne écoute

mardi 27 septembre 2016

Philippe Languille présente Somnambule

C'était pour l'annonce au Théâtre Les 3 Chênes, Loiron la saison dernière .
Retrouver Somnambule à la MJC Bréquigny le 13 octobre à 20h30.
Réservation : urolik@free.fr

Présentation de Somnambule !

vendredi 23 septembre 2016

Les Grandes Traversées Udre-Olik au Lycée Bréquigny

Et pendant ce temps au Lycée Bréquigny, le midi, enseignants, élèves, personnels administratifs et techniques participent aux : Traversées en Masse,  Lectures en chaîne. Et autres interventions de la Cie Udre-Olik. Actions menées par Philippe Languille avec le soutien du Lycée Bréquigny .

Le thérapeute culturel de la Ville Robert !


jeudi 25 août 2016

Réservation ouverte pour SOMNAMBULE !

La date approche !
Vous pouvez réserver vos places à cette adresse : udrolik@free.fr
Un mail de confirmation vous sera adressé.

SOMNAMBULE - Jeudi 13 octobre 2016 à 20h30

MJC Bréquigny, 15 Avenue Georges Graff 35000 Rennes
Ligne de bus Star n°5. Arrêt Bréquigny (MJC en face de l'arrêt)

Tarifs : 10€ et 6 €.
Durée : 1 heure
Renseignements/réservations : udrolik@free.fr - 06 81 89 96 13
Site internet : http://udreolik.free.fr


mardi 10 mai 2016

WEEK-END CURIEUX...


3 jours pas comme les autres en Nord Mayenne.
Une envie de dépaysement et d'étonnement : pour cette 1 ère édition du « Week-end curieux », vous avez rendez-vous du 20 au 22 mai pour changer d'air, ne pas se prendre au sérieux, regarder différemment, et surtout... passer du bon temps !

Bip bip lecture
Deux comédiens, deux mobylettes, dans leurs sacoches des textes pour tous les goûts. D’un simple coup de fil, passez votre commande : l’heure du rendez-vous est prise, le lieu de lecture est fixé… et c’est parti ! Inviter Bip Bip Lecture, c’est le désir de propager une rumeur poétique à tous les étages. Rien n’est vraiment comparable avec une lecture traditionnelle. A chaque heure et humeur de la journée, quelque part dans un lieu professionnel ou privé, le vivifiant, le relaxant, l’amoureux et le chaud et corsé, sont attendus avec impatience. Cette animation de lecture et théâtre est proposée par la Cie Udre-Olik avec Philippe Languille et Alice Millet.

Au programme 
 
Samedi 21 mai : 10 h 30, La Gouline à Villaines-la-Juhel ; 11 h15, étang des Perles, Averton ; 12 h, Jardin du Presbytère, Courcité ; 15 h, bibliothèque de Pré-en-Pail ; 15 h 45 : Tomme de Pail – Les Belles Maisons du Bas, Pré-en-Pail ; 16 h 30, parc éolien, Bel air, Crennes-sur-Fraubée ; 17 h 15 : étang de Bondi, Le Ham. 

Dimanche 22 mai : à vous de jouer, prenez rendez-vous au 06.08.02.75.18 ; 
Rendez-vous à 18h00, place de l’église à Saint-Pierre-des-Nids.  
Gratuit sur réservation.

Réservations : Communauté de communes du Mont des Avaloirs 
Contact : 02.43.30.11.11

mercredi 30 mars 2016

"Quartier Livre" retour du comédien P. Languille

Interview réalisée par Gérard ALLE - Livre et lecture en Bretagne.

Philippe Languille, comédien de la compagnie Udre-Olik, est intervenu avec son acolyte Laurent Menez pour des lectures impromptues au sein des trois établissements pénitentiaires d'Ille-et-Vilaine dans le cadre du projet régional QUARTIER LIVRE de lutte contre l'illettrisme en prison. Il nous livre son retour sur cette "tournée théâtrale" pas comme les autres .. 

Vraoum !… Vraoum !…  Les voilà qui déboulent sur leurs mobs… Bip bip ! Bip bip ! Ils ouvrent. Sans gêne. Casqués, mais pas blindés, les voilà qui entrent dans les bureaux du Conseil général, dans une chambre d’hôpital, une médiathèque, une usine. Ils attaquent le bureau du PDG, les chiottes, le placard à balais. Même en prison, aucune porte ne leur résiste… Bonjour ! C’est Bip bip lecture, livraison de textes à domicile ! Depuis 1998, la compagnie rennaise Udre-Olik tente d’assouvir son immense désir de théâtre et de poésie par des lectures, des représentations, des interventions dans les murs et hors les murs. Philippe Languille, ôtez votre casque, s’il vous plaît.
Tout cela est-il sérieux ?  

« Quand je suis revenu à Rennes, en 1998, la bibliothèque centrale m’a demandé de travailler à une lecture sur le thème « Rire à gorge déployée ». Il m’a fallu trouver un nom. Udre-Olik, c’est dans l’esprit d’Alfred Jarry. Il est toujours tout près de moi, Jarry, comme Alphonse Allais. Rappelons-nous que quand ils ont écrit ça, c’étaient des jeunes pleins de jus, et je ne peux m’empêcher de faire la relation avec des jeunes auteurs d’aujourd’hui. J’aime mélanger classique et contemporain. Et travailler avec des auteurs vivants ! »
Vraoum !
Le bruit du moteur de la mobylette n’étouffe pas les mots
« J’ai toujours des aphorismes en tête. En ce moment, il y a celui de Philippe Avron, un comédien qui m’a beaucoup inspiré dans mon travail : « Le regard du troupeau est unique, mais ses bouses sont multiples. » Le sourire, pour dérider les visages. Ou le rire franc, avant d’amener de la profondeur dans la discussion. Même le rire peut être profond, mais il ne faut pas trop le dire, c’est mal vu. »
L’amour du texte
Et l’humour pour ouvrir des portes
Mais pourquoi toutes ces portes sont-elles fermées ?
« Je pense à une autre citation, de Stanislas Witkiewicz, celle-là : « Tous ces bedonnants cigarifiés qui vous lâchent dessus leur chiasse mentale. » Il faut voir comment on oublie vite l’histoire, par la  volonté des classes possédantes qui cherchent à nous rendre aveugles, et comment cette minorité au pouvoir a peur des minorités agissantes. Julos Beaucarne, le poète et chanteur belge dit : « Tout est toujours à recommencer. » Alors, il faut revisiter les textes pour ne pas oublier. Les auteurs qui resurgissent dans mon travail me revivifient. Cet amour du texte, il n’est pas dissocié de mon travail de comédien. Le théâtre, la langue, le langage, la poésie, la musique et les musiciens, tout ça participe de la même chose. »
La mobylette, pour foutre le camp
Et la salle de théâtre
Pour habiter
«  Quand j’arrive au théâtre, pour y jouer La nuit des rois, par exemple, en ce moment, je suis heureux. Je regarde le plateau, les fauteuils encore vides. Je me sens bien. Je me sens chez moi. Même si je sais que c’est difficile d’aller au théâtre aujourd’hui, si on n’est pas abonné. Même moi, j’ai du mal à trouver des places. Alors, il faut aussi aller vers les gens. Quand je roule en mobylette pour aller livrer des textes, je découvre des paysages, je rencontre des gens chez eux, j’explore de nouveaux paysages humains. J’ai besoin des deux. Les expériences qui consistent à collecter de la parole vivante et à la transformer par l’écriture, ça aussi, je trouve que c’est très intéressant. Tout ce qui peut faire quitter l’écran de la télé. Dans les années 1980, j’étais jeune comédien, on parlait beaucoup de décloisonnement. Entre les disciplines, aussi. Je suis fils de petit paysan, alors la poésie, c’est naturel, pour moi, c’est le terreau dans lequel je jardine. A l’époque, je me suis mis à l’Aïkido, à la danse contemporaine, et j’ai jamais lâché ça. On inventait de nouvelles formes, plus ouvertes, comme le nouveau cirque. Mais le corps, c’est vital, c’est le silence, la présence, l’incarnation de tout ça. Je ne peux pas séparer ma cervelle de mes jambes. Il faut ajouter le bon vin aussi, c’est important. Dans les années 1990, on est passé à la transversalité des disciplines, mais pas administrativement : chacun est resté dans son domaine. Aujourd’hui, je crois que l’esthétique a pris trop d’importance. On assiste à une forme de re-cloisonnement. »
A l’écoute du texte
Les visages se dérident
Un détenu prend la parole
« Je suis intervenu plusieurs fois en prison, pour des ateliers de théâtre et des lectures. Bien sûr, c’est toujours un peu rock’n roll, mais faut pas avoir peur de se prendre des vents. Ces interventions dans le cadre de Quartier Livre, dans les établissements pénitentiaires,  ça a été très fort, pour moi et Laurent Ménez, mon acolyte. Mais je dois tirer un grand coup de chapeau à tous ceux qui ont encadré cette opération. C’est essentiel. Sans cela, ça ne marche pas. Quand on a déboulé sur le terrain de foot, ou dans le cours de chorale avec nos casques de mob, à Saint-Malo, c’était pas gagné ! Nous avons expérimenté des formes différentes. A la prison des femmes, neuf rendez-vous d’un quart d’heure, c’était facile à mettre en œuvre, parce que c’est un établissement dans lequel on peut être très réactif. Pratiquement, on a une idée et on peut l’essayer tout de suite. A Vezin, c’était quatre interventions d’une heure, avec l’idée de mêler lecture et conversation, de créer ainsi une rencontre improbable. Et ça a fonctionné. »
On ouvre une petite porte
Et c’est toute la littérature
Qui s’engouffre
« Je me souviens d’une intervention Bip bip comme ça, en mobylette, à Rouen, dans un foyer d’adultes en difficultés. On est venus. On a lu des textes simples. Et on a déclenché un fou rire. Ils nous ont demandé de revenir le lendemain. Et là, on s’est assis autour d’une table et on leur a lu Michaux et Mallarmé. On a ouvert une petite porte et le flot de la littérature a pu s’engouffrer. L’expérience Facile à lire va dans ce sens. Ces livres permettent de décomplexer et décontracter les gens. L’école ne nous apprend pas à écouter et regarder une œuvre, en étant un simple réceptacle. Avec Facile à lire, les gens ne se demandent pas est-ce que c’est pour moi, ou est-ce que ce n’est pas pour moi. Le travail de comédien vient en appui, pour leur ôter ça de la tête et les mettre en état d’écoute. J’aime lire. Je suis prêt à bien d’autres expériences pour faire partager cet amour du texte et ouvrir d’autres portes. »
Vraoum !...

jeudi 24 mars 2016

Mr Jean et Mr Jean devant l'Hôtel de Ville à Rennes !

Rencontres nationales de l’éducation de Rennes 2016


Hommage à Jean Macé
Militant républicain en 1848, devenu « professeur de demoiselles » à la suite de l’exil alsacien auquel le contraint le coup d’Etat du 2 décembre 1852, Jean Macé (1815-1894) est également auteur à succès d’ouvrages de vulgarisation pédagogique.
Il lance, en 1866, un appel à la constitution d’une Ligue de l’enseignement dont la mission sera de former des citoyens aptes à faire usage, en raison et en conscience, du suffrage universel qui leur avait été attribué en 1848.
Si, d’une phrase, l’on devait résumer ce que fut sa trajectoire, l’on pourrait dire qu’en lui et son oeuvre majeure (la création de la Ligue de l’enseignement), s’exprime « l’ambition pédagogique républicaine de la seconde moitié du XIXè siècle ».
Peu de biographies lui ont été consacrées et celles qui existent, depuis longtemps épuisées, sont l’oeuvre de compagnons de route et d’héritiers. L’intérêt principal de celle-ci est de reconstituer la complexité tant de la démarche personnelle de Jean Macé, spiritualiste mais anticlérical convaincu, que celle du contexte historique de son activité militante au service de l’éducation populaire.

mercredi 24 février 2016


"Quartier Livre" en Ille-et-Vilaine - Le projet à Rennes (Prison des Femmes)

La coordinatrice culturelle Anne-Héloïse Botrel-Kerdreux a fait appel pour le Centre Pénitentiaire des Femmes à la Compagnie Udre-Olik, qui interviendra le 26 février pour inaugurer les meubles "Faciles à lire" construits par le jeune architecte Charles Motte.

 
Le mobilier :

Anne-Héloïse propose un projet plutôt sur le modèle des bibliothèques de rue, sous les arcades autour de la cour centrale du CPF.
Elle a choisi le jeune architecte Charles Motte, un designer du Studio Maab avec une belle expérience en construction de bibliothèques de rue en Angleterre, pour construire le mobilier "Facile à lire". Il s'est déjà rendu sur place pour une visite technique.
La médiation :
Comme à Saint-Malo, Anne-Héloïse a choisi de travailler avec l'association Udre-Olik qui a déjà un projet clairement défini grâce à leur expérience de lecture « tout terrain ! » Bip Bip Lecture.
Pour ces lectures, ils s'approprient la bibliographie proposée et choisissent des
extraits qui seront mis en scène et lus par 2 comédiens de la Compagnie Udre-Olik.
L’idée est de les donner ensuite à entendre dans différents lieux de la prison (cour de
promenade, cours de sports ou gymnase, service médical, salles de classe, ou de formation
professionnelle, lieux de passage …) envisagés comme autant d’étapes d’une forme de
marathon consacré aux lectures « Faciles à lire ».
Ils proposeront des lectures toniques, accessibles à toutes et tous, en choisissant des
passages contrastés, répondant au mieux à l’oralité.

Leur intervention aura lieu le vendredi 26 février après-midi.

mercredi 3 février 2016

La Presse pour Somnambule

Article paru dans Unidivers.fr
 ARTICLE PARU DANS UNIDIVERS.
Publié le 01 Fév 2016
La Station Théâtre a proposé vendredi 29 et samedi 30 janvier 2016 Somnambule, la dernière création de la compagnie rennaise Udre Olik. Une pochade, comme la décrit Philippe Languille qui interprète la pièce aux côtés d’Éric Philippon. Une pochade pleine de fraicheur et de tendresse, une plongée vivifiante dans la bibliothèque d’un comédien somnambule. Le comédien, toujours sur le fil, est-il somnambule ? Le public est-il somnambule ? Le monde est-il somnambule ? « Où est la réalité ? Où est l’imaginaire ? »

Qu’est-ce qu’un somnambule ?

Qu’est-ce qu’un montage littéraire ? Philippe Languille est comédien et somnambule, il reçoit la commande d’un montage littéraire sur le somnambulisme. Heureusement, Fil (Éric Philippon), musicien et acolyte de longue date, veille sur Philippe (Languille) durant le spectacle. Dans une réflexion sur ce qu’est devenu le métier de comédien, nous suivons les pérégrinations des personnages dans la bibliothèque de Philippe. À l’heure des coupes budgétaires, son principal emploi est le montage littéraire, forme quelque peu nourricière, mais stressante autant que frustrante. L’espace de jeu de cette nouvelle forme de théâtre, idéale pour les bibliothèques, les congrès, etc., est vécu comme trop exigu pour que les dimensions du sensible puissent s’épanouir. Ce qui amène notre comédien à déclencher des crises de somnambulisme.

Mais la compagnie Udre Olik retourne la contrainte et détourne le montage littéraire de son cadre trop restreint. Le montage littéraire se retrouve au théâtre et devient une pièce de théâtre en bonne et due forme. Elle est écrite par Achille Grimaud, Philippe Languille et Rémi Checchetto, conteurs et dramaturges, et jouée par des comédiens qui peuvent y déplier la poésie du clown. La belle bibliothèque pleine de belle littérature est présentée avec amour et mise sens dessus dessous (avec tout autant d’amour). Elle est portée à bout de bras, mais pas à bout de talent. Dans le théâtre les corps et les talents se déploient et Philippe Languille et Éric Philippon ne sont pas sans évoquer un Don Quichotte et son fidèle Sancho Panza qui tentent de venir à bout de ces métaphoriques crises de somnambulisme. Par la littérature ou la médecine ? Toutes les pistes sont bonnes au théâtre.

« Où est la réalité ? Où est l’imaginaire ? » La très belle réponse à cette question obsédante est donnée par le père de Philippe depuis son lit d’hôpital. Une conclusion toute simple et magnifique.

Ecrit par Emmanuelle Paris Perrière dans la rubrique Culture et loisirs, Rennes Bretagne, Spectacle, Théâtre, Danse, Performance.


lundi 25 janvier 2016

Beau témoignage sur SOMNAMBULE


Témoignage « Somnambule » - 5 novembre 2015/ St Hilaire du Maine, dans le cadre la la Saison Culturelle de l’Ernée.
Il y a des rêves que l’on fait parfois sans s’en souvenir au réveil, et qui nous reviennent au cours de la journée, ou même des semaines qui suivent, comme si ces rêves s’étaient inscrits dans notre mémoire à notre insu, et qui se manifestent à notre conscience au moment où l’on s’y attend le moins, sous la douche, en voiture, en achetant du pain… Le spectacle « Somnambule » est de l’ordre de ces rêves-là : il me revient régulièrement en mémoire, par flash, et presque chaque fois sans lien évident avec ce que je suis en train de faire à ce moment-là. Il est de ces spectacles qui perdurent.
Je revois Philippe Languille entrer en scène et adresser la parole à son public de la manière la plus simple qui soit. Sans doute parce qu’il ne cherche pas à fabriquer quoi que ce soit au moment de cette prise de parole. Il ne triche pas. Il vient nous parler, tout simplement, à nous qui sommes là, devant lui, à ce moment précis. Et cette simplicité est telle qu’on oublie qu’il s’agit d’un texte écrit, il nous semble que cette parole s’invente au moment même où elle est dite.
Comme dans le monde des rêves, j’ai été emporté par un récit où les lieux et les temporalités se modifient sans même que j’en sois conscient. De la salle de spectacle je me suis retrouvé dans la bibliothèque du comédien, chez son psychanaliste, dans la chambre d’hôpital de son père… Ce comédien-là a la faculté de nous prendre par la main et de nous embarquer avec lui sans aucun effort. 
En y repensant, je crois que « Somnambule » ne parle pas que de somnambulisme, que le fond de ce spectacle est un peu plus vaste. De mon point de vue, il s’agit avant tout d’un homme qui se bat contre sa propre nature. Malgré certains épisodes hilarants, cet homme vit son somnambulisme comme un défaut, une maladie, un poids qu’il subit et fait subir à ses proches. C’est un véritable combat contre une maladie qu’on nous raconte. Et ce combat s’avèrera inutile, il faudra apprendre à déposer les armes. S’il y avait un thème à dégager de se spectacle, ce serait celui d’apprendre à s’accepter soi-même. Et on retrouve ici la magie de toute biographie : on parle d’un homme précis, et en parlant d’une histoire unique on en vient à parler de chacun d’entre nous. Parler de soi pour mieux parler de tous, partir du détail pour toucher à l’universel : c’est ce qui se passe avec « Somnambule ».
Maxime DUBREUIL / Comédien.